Les données de l’inventaire proviennent, dans leur grande majorité, de captures d’adultes après identification sous la loupe binoculaire, et dans quelques cas de montage microscopique à l’instar du genre Isoperla. L’identification à vue sur le terrain reste possible dans quelques cas mais la petitesse des caractères spécifiques nécessite le passage sous loupe.
Néanmoins la capture des larves reste intéressante pour tous les genres monospécifiques, mais aussi pour les espèces des genres Perla, Dinocras, Brachyptera, Taeniopteryx. De même l’identification de Leuctra geniculata ne pose aucun problème. Siphonoperla torrentium, Pachyleuctra benllochi, Nemoura cinerea, N. lacustris ….peuvent aussi être mises en évidence par les larves sur la majorité du territoire qu’elles occupent. Les exuvies que l’on peut récolter en abondance sous les ponts sont identifiables dans quelques cas, notamment pour les grands Perlodidae et Perlidae ainsi que pour les Taeniopteryx et Brachyptera. Pour quelques espèces, la majorité des données provient d’ailleurs de captures de larves.
En fonction du temps disponible sur le terrain, on donnera toujours la priorité à la recherche des imagos mais si le site le permet, un petit coup de passoire s’avère parfois très intéressant en particulier pour les Perlidae. En région de plaine, la proportion des larves identifiables est beaucoup plus grande que dans les massifs montagneux.
La liste faunistique des Plécoptères comprend actuellement 194 espèces et sous-espèces réparties en 7 familles et 29 genres.
La distribution des espèces sur le territoire national métropolitain, aire de l’étude actuellement développée, est donnée sous forme de cartes, figurant les 96 départements. Même si elle se révèle arbitraire par rapport à un découpage par zones écologiques, à définir (bassins versants,…), cette unité administrative a été néanmoins conservée pour livrer les résultats, permettant ainsi de comparer avec les citations antérieures à l’inventaire. La date plancher d’inscription des données a été fixée au 1er janvier 2000.
Chaque espèce est dotée d’une carte, présentant au plus un codage de quatre couleurs:
- en jaune = présence départementale citée de la seule littérature ;
- en bleu = présence départementale selon les seuls travaux du programme invp ;
- en vert = présence départementale citée de la littérature et confirmée par invp;
- en blanc = absence de citation et de donnée
(yellow: data only recorded in the references; blue: data only recorded by invp; green: data confirmed by invp; white: any data)
Différentes familles :