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Famille des Baetidae |
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Acentrella inexpectata (Tshernova, 1928) |
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Acentrella sinaica Bogoescu, 1931 |
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Les captures de larves, toutes tardives, corroborent une longue diapause automnale - hivernale et une rapide croissance printanière. Le nombre de larves capturées aux stations est souvent réduit. Cette espèce est liée aux cours d'eau à courant soutenu sur substrat granuleux, notamment les tronçons moyen et aval des grands torrents de montagnes et les rivières de piémont. Elle est considérée non menacée (LC) dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018.
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Alainites albinatii (Sartori & Thomas, 1989) |
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Alainites muticus (Linnaeus, 1758) |
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Baetis alpinus (Pictet, 1843) |
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B. alpinus est l’une des espèces les plus répandues dans les cours d’eau des massifs montagneux de notre pays, à l’exception des Ardennes et du Massif Armoricain au sens large (Bretagne, Basse-Normandie, Maine) où, malgré des recherches très nombreuses, notre programme n’a pu confirmer la seule citation de présence de l’espèce (Abgrall 1966). Très rhéophile, cette espèce peut coloniser tout cours d’eau présentant des veines d’eau bien marquées, dans une large amplitude altitudinale. La dérive des larves vers l’aval, en particulier au cours des crues printanières, occasionne sa collecte à basse altitude. Selon la température, le cycle vital varie d’un type semivoltin (Lavandier 1988) à un type polyvoltin. Dans les deux cas, l’espèce a une faible croissance larvaire automnale et hivernale, pour développer une croissance printanière rapide. Nous n’avons, pour le moment, pas capturé d’adultes en fin de printemps. L’espèce est encore répandue dans notre pays, mais mérite une attention particulière à l’échelon local. En effet, sa disparition de certains cours d’eau d’altitude, peut être révélatrice d’un milieu fragilisé par des impacts anthropiques (stations de sports d’hiver, bergeries, refuges montagnards), d’autant plus que ces milieux de conditions extrêmes, avec une biodiversité souvent réduite, sont sensibles. Elle reste non menacée (LC) dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018.
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Baetis buceratus Eaton, 1870 |
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Baetis catharus Thomas, 1986 |
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Baetis cyrneus Thomas & Gazagnes, 1984 |
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Baetis fuscatus (Linnaeus, 1761) |
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Baetis gadeai Thomas, 1999 |
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Baetis ingridae Thomas & Soldán, 1987 |
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Baetis liebenauae Keffermüller, 1974 |
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Baetis lutheri Müller-Liebenau, 1967 |
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Baetis melanonyx (Pictet, 1843) |
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Baetis nicolae Thomas, 1983 |
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Baetis nubecularis Eaton, 1898 |
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Cette espèce colonise des cours d’eau à débit soutenu et à substrat diversifié se tenant principalement dans les veines d’eau entre les pierres et les coulées rapides sur les graviers et cailloux, parfois sur les débris végétaux grossiers qui s’y encastrent sous la poussée du courant. Nos collectes sont trop rares pour confirmer un cycle bivoltin (Sartori & Landolt 1999) et une croissance larvaire comparable à celle de B. alpinus. Actuellement connue de vingt-six stations dans le cadre de l’inventaire invfmr, cette espèce est notée menacée (VU) dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018.
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Baetis pasquetorum Righetti & Thomas, 2002 |
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Baetis pavidus Grandi, 1949 |
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Baetis pentaphlebodes Ujhelyi, 1966 |
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Baetis rhodani (Pictet, 1843) |
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Baetis scambus Eaton, 1870 |
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Baetis tracheatus Keffermüller & Machel, 1967 |
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Baetis vardarensis Ikonomov, 1962 |
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Baetis vernus Curtis, 1834 |
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Baetopus tenellus (Albarda, 1878) |
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Baetopus wartensis Keffermüller, 1960 |
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Baetopus wartensis est une récente addition à la faune des éphémères de France (Chovet 2008), suite notamment à des séries d’élevages de larves de Baetidae ligériens. Uniquement connue du fleuve Loire et son affluent l'Allier, cette espèce a pu être confondue avec B. tenellus ce qui, à nouveau, impose l’examen des collections. Cela confirme aussi que la systématique des Baetidae est à consolider, et notamment pour les genres Procloeon et Centroptilum. Avec dix stations connues pour le moment, d’autant plus que ces nouvelles citations sont très occidentales et nettement séparées de l’aire de répartition européenne, l'espèce est notée menacée (VU) dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018.
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Centroptilum luteolum (O.F. Müller, 1776) |
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Cloeon dipterum (Linnaeus, 1761) |
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Très plastique dans son adaptation aux divers biotopes, C. dipterum est largement répandue dans notre pays, notamment par sa faculté d’occuper le large éventail des milieux stagnants (mares, ornières, bassins, fossés, étangs, lacs,…). Cette large valence écologique induit la possible existence d’un complexe d’espèces, ce qui nécessitera une large étude des collections et l’apport de divers outils (génétique, phylogénie,…). Il semble que le cycle bivoltin soit le plus répandu chez cette espèce en France, avec de plus larges effectifs chez les populations estivales et automnales. Il n’y a pas, semble-t-il, de génération hivernale. Cette espèce n’est actuellement pas menacée (LC dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018).
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Cloeon simile Eaton, 1870 |
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Labiobaetis atrebatinus (Eaton, 1870) |
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Un intérêt tout particulier peut être porté à cette espèce, en premier lieu pour la séparer de L. tricolor récemment découverte en France, notamment par des élevages. Elles étaient restées confondues, le genre Labiobaetis étant jusqu’alors réputé monospécifique pour la faune de notre pays. Un examen complet des collections est à entreprendre pour mieux cerner la répartition de ces deux espèces et dépouiller à nouveau les citations. La répartition de L. atrebatinus qui semblait cantonnée aux affluents du bassin de la Loire et aux petits fleuves côtiers bretons s'est largement étendue vers l'Est, à mesure de la prospection plus intense dans de nouvelles régions (Bourgogne, Picardie, Lorraine...). Elle doit être moins potamophile que L. tricolor et coloniser préférentiellement les grandes rivières. Les collectes d’imagos, encore trop rares, ne permettent pas de qualifier le cycle vital de l’espèce, bien qu’il puisse être univoltin estival et automnal, avec une lente croissance larvaire hivernale. Cette espèce n'est pas menacée (LC dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018).
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Labiobaetis tricolor (Tshernova, 1928) |
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Depuis quelques années, la part non négligeable de spécimens ligériens nommés L. atrebatinus et présentant un habitus larvaire plus contrasté, nous a incité à rechercher l’existence, dans notre pays, d’une autre espèce du genre, proche de L. atrebatinus et plus potamophile. Il s’agit de L. tricolor, identifiée grâce à un programme d’élevage (Chovet et al. 2007). Les premiers éléments indiquent une espèce avec une émergence estivale. Il est nécessaire de poursuivre nos recherches sur cette espèce, d’une part en précisant sa répartition par l’examen des collections de l’espèce précédemment étudiée, et sa biologie pour ce qui concerne les milieux colonisés sur la Loire. Connue de la Loire et le cours aval de ses principaux gros affluents, et nettement séparée de ses populations européennes, cette espèce est considérée quasi menacée (NT) dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018.
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Nigrobaetis digitatus (Bengtsson, 1912) |
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Cette espèce n’est connue que de deux stations, du département de l’Aude, en amont de la confluence d’un petit affluent du Verdouble, près de Vingrau (Müller-Liebenau 1974), et des Gorges de Galamus à Cubières-sur-Cinoble (Coppa 1998). La première de ces deux communes, citée dans le texte original, est d’ailleurs située dans les Pyrénées-Orientales, la frontière séparant les deux départements étant très proche. Par ailleurs, la validité de N. digitatus a été longtemps discutée (Müller-Liebenau 1969). Pour notre part, certains sujets collectés pour l’inventaire pourraient appartenir à cette espèce, sur la base de la coloration des cerques, mais ce caractère est soumis à des variations au sein des populations de N. niger… Par ailleurs, la forme de la dernière branchie des larves ne permet pas de confirmer cette détermination. Il convient donc de lever ce problème de systématique, avant de statuer sur la rareté de cette espèce, notée DD (données insuffisantes) dans la liste rouge des éphémères de France métropolitaine 2018.
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Nigrobaetis niger (Linnaeus, 1761) |
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Procloeon bifidum (Bengtsson, 1912) |
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Procloeon nana (Bogoescu, 1951) |
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Procloeon pennulatum (Eaton, 1870) |
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Procloeon pulchrum (Eaton, 1885) |
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Pseudocentroptiloides shadini (Kazlauskas, 1964) |
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