Les Corises sont superficiellement semblables aux Notonectidae mais contrairement à ces dernières, leur corps est aplati dorso-ventralement (triangulaire chez les notonectes) et elles nagent sur le ventre. Leur pattern de coloration est essentiellement basé sur l’alternance de bandes claires et foncées dont l’utilisation, pour l’identification, reste peu aisée. Comme chez les Notonectidae, les derniers stades ont opté pour une respiration aéropneustique. Les membres de cette famille présentent un dimorphisme sexuel marqué. Contrairement aux femelles, les mâles montrent une asymétrie (déformation) des 5^ème, 6^ème et 7^ème ventrites (droite ou gauche) ; la présence chez presque toutes les espèces d’un strigile sur le bord postérieur du 6^ème tergite ; et le protarse transformé en palette. L’examen de l’ensemble de ces éléments et des pièces génitales (paramères) sont indispensables pour parvenir à une identification spécifique correcte des individus.
Les Corises ne sont pas exclusivement carnivores et s’alimentent également volontiers de débris organiques et autres cadavres, voire du contenu cellulaire d’algues.
Plusieurs espèces sont connues pour émettre des stridulations lors de la parade nuptiale en frottant leurs dents profémorales ou protibiales sur le rostre (Corixinae), ou par le frottement du pénis sur le 8^ème segment ou encore par le frottement du strigile sur le lobe d’un tergite (Micronectinae). La plupart des espèces volent bien et certaines sont même connues pour effectuer de véritables migrations. C’est la famille la plus nombreuse de l’infra-ordre et probablement la plus difficile à aborder

Nombre d’espèces en France métropolitaine : 38